il va falloir J’ai plus grande minorite du pays.
Mais il ne faudrait pas conclure que tout se passe dans le meilleur des mondes.
Maintenant, la famille se cherche : nucleaire, recomposee, homoparentale, monoparentale. La famille se decline sous les differents choix de vie operes via les uns et des autres. La realite du quotidien d’un gari§on echappe encore qui plus est souvent a l’image ordinaire du foyer forme avec le papa et la maman biologiques.
Meme si la famille nucleaire reste un modele de qualite, nul ne pourra ignorer que bon nombre d’enfants vivent d’autres modeles familiaux. Parents separes, parents ayant cree un autre couple, parents du meme sexe.
Au-dela d’arguments moralistes, Il semble frequent d’entendre les opposants a l’adoption avec des couples homosexuels mettre en avant l’incertitude qui entoure l’equilibre et le developpement psychologique de ces bambins.
Que disent les etudes?
D’abord, c’est feindre d’oublier l’amour qui entoure ces enfants. Ensuite, c’est ignorer nos etudes scientifiques ayant deja ete publiees. Ainsi, depuis fevrier 2002, l’Academie de pediatrie americaine soutient l’adoption avec les couples homosexuels en affirmant que « des enfants mis au monde ou adoptes avec l’un des membres d’un couple d’individus du aussi sexe meritent la securite qu’apportent rencontres en ligne aventures deux parents legalement reconnus ».
Elle s’appuie via une longue liste d’etudes prouvant que ces enfants n’ont, dans leur developpement personnel, rien a envier a ceux des foyers heterosexuels.
Par ailleurs, l’homoparentalite ne parait gui?re constituer, en soi, un facteur de risque pour les bambins. C’est la conclusion de la these soutenue le 10 octobre 1999 a l’universite de Bordeaux II, via un pedopsychiatre qui a consacre deux annees a etudier la question.
Connaitre son sexe reste essentiel, pourquoi?
Connaitre le genre permet de construire le identite.
- « Je suis 1 garcon » ou « j’habite une fille »;
- et « Je suis le descendant (ou ma descendante) de tels hommes (ou de telles jeunes filles) de les lignees paternelle et maternelle »;
- et « apri?s, je serai… un homme comme mon pere, mon grand-pere…, une femme tel ma tante… »
Quand on sait qui on est, d’ou on vient, on sait ou on va. Si j’suis 1 garcon, je ne suis gui?re une fille et inversement. Cela veut dire que nous avons des limites a respecter, celle-la, en est une.
Comment s’identifier a un autre corps d’adulte, alors?
Tres tot, l’enfant s’identifie au corps de le pere ou de sa tante : ca lui permet de se construire et de se projeter dans le futur.
Pour grandir, les enfants ressentent la sexualite, le desir chez leurs parents et ca des aide. C’est encore plus important pour nos bambins adoptes ou concus de facon differente. Aucune famille heterosexuelle n’est ideale et l’heterosexualite des parents n’a jamais ete, en tant que telle, une garantie de bien-etre pour les bambins. Il s’agit juste que les bambins adoptes aient identiques chances (et analogues malchances) que ceux qui seront eleves par leurs parents biologiques.
Un couple homosexuel (hommes), parents de deux petites filles, se confie :
Comment un expliquer leur naissance et comment vous faites-vous appeler?
« A le car actuelle, elles paraissent trop jeunes pour expliquer dans le detail, mais nous projetons de leur dire qu’elles ont ete concues avec amour, et en fonction de leur age, on repondra le mieux possible a leurs questions. Le pere et la mere biologiques paraissent appeles Papa et Maman et les conjoints par leur prenom. Les meres de des petites meufs paraissent des amies et sont aussi homosexuelles. Nous avons donc une continuite de la relation via rapport a des bambins adoptes. »
Et en dehors en maison, ca se marche comment?
« Pour toute socialisation a la creche ou en maternelle, nous prenons rendez-vous au milieu des responsables et expliquons notre cas, et ca se marche tres beaucoup. »
Que disent leurs amies et amis?
« Pour le moment, du fait de un petit age, nous n’avons nullement eu a rencontrer des remarques de leurs amies ou amis, mais au moment oi? viendra le temps, nous saurons trouver les mots avec elles pour nous expliquer. »
Comment voyez-vous un avenir, sur votre sujet-la?
« Elles devront, c’est sur, assumer l’homosexualite de leurs parents; cependant, elles ont chacune un pere et une mere ce qui leur permet de bien identifier un filiation, puis de ne point avoir a entrer en details a l’ecole, si elles ne le souhaitent jamais. Nous esperons que tout se passera beaucoup, et nous nous sommes pose environ questions que n’importe quel couple heterosexuel i l’instant d’effectuer votre enfant. Les gens, meme des plus reticents, changent d’avis en les voyant et en constatant notre superbe entente avec les filles. Maintenant, Cela reste net que si elles ont un jour des problemes, on ne nous loupera pas! »
Mes autres, c’est l’enfer?
En France, on estime que 30 000 a 50 000 bambins paraissent eleves dans une famille homoparentale et il ne faudrait jamais sous-estimer un difficulte a s’affirmer divers.
Marcel Rufo, pedopsychiatre evoque dans son dernier ouvrage : « l’idee que, l’enfant tout d’un couple homosexuel, va parfois le i?tre lui-meme reste fausse. Sinon, pourquoi des enfants eleves par un pere et une mere heterosexuels deviendraient-ils homosexuels? »
Mais il semblerait que la difficulte ne vienne pas des couples eux-memes, mais du regard d’la societe qui kiffe, trop souvent, tomber sur des coupables, la ou bien simplement notre vie de l’ensemble des familles « n’est jamais un long fleuve tranquille. »