Les employes de l’Etat des plus essentiels sont majoritairement des dames assignees aux professions liees a une ethique du soin.
Sans oublier ces dames medecins, on a l’ensemble de pu etre temoins du devouement des infirmieres, des preposees a toutes les malades, des enseignantes ou des monitrices. Elles etaient toutes la au front au service une population, malgre claque qu’elles etaient confrontees a des conditions d’embauche difficiles et, pour diverses d’entre elles, a Plusieurs salaires de misere. Il y a toutefois d’autres manifestations du patriarcat qui paraissent plus insidieuses, mais non moins visibles. C’est ce qui se bien lorsqu’un debat portant dans la religion et J’ai laicite finit par se focaliser concernant le corps des jeunes femmes. Les femmes musulmanes portant le foulard ont la possibilite de aussi etre J’ai cible des politiques etatiques.
Quelques pays, tels que l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Afghanistan briment mille libertes et particulierement celles des jeunes filles. Ces dernieres y subissent la sharia et on leur impose aussi de porter le foulard. Notre situation ne est en mesure de d’aucune maniere leur etre comparee. Toutefois, la France, comme d’autres pays d’Europe, interdit aux femmes de porter le foulard dans la fonction publique. Cet interdit n’est jamais comparable aux contraintes nombreuses subies au sein d’ Divers pays du Moyen-Orient, mais c’est quand meme un interdit que l’on va interroger si la femme choisit librement de le porter. D’une maniere generale, s’agissant du foulard, les femmes musulmanes saoudiennes, iraniennes ou afghanes ne veulent vraisemblablement qu’une chose : etre libres de le mettre ou de ne pas le porter. Elles veulent etre libres de choisir. Elles disposent, voyez-vous, une liberte rationnelle.
Neutralite ou principe de separation?
Cependant, on doit bien reconnaitre qu’il y a 1 frequent feministe qui approuve l’interdit etatique de mettre le foulard. Prenons un exemple, Michele Sirois ecrit qu’il existe « deux traditions, deux conceptions une separation de l’Etat et des religions : la tradition francaise visait d’abord a empecher nos religions de s’immiscer au sein des affaires de l’Etat, et cela est l’essence meme en loi 21 sur la laicite, tandis que la vision anglo-saxonne voulait abriter les religions de l’ingerence de l’Etat. » Elle ajoute : « Les femmes doivent exercer un vigilance pour eviter d’etre employees dans des conflits politiques mettant en jeu le multiculturalisme anglo-saxon. »
Cette facon manicheenne et simplificatrice de concevoir le debat nous parai®t mal avisee. Cela ne faudrait jamais opposer, tel le fait Michele Sirois, Le concept de separation visant a « empecher les religions de s’immiscer au sein des affaires de l’Etat » et le principe de neutralite visant a « proteger les religions de l’ingerence de l’Etat. »
Il est une quasi-unanimite dans la litterature a votre sujet. Bouchard /Taylor (2008), Maclure /Taylor (2010), Bauberot /Milot (2011), Koussens/ Amiraux (2014) et Seymour/Gosselin-Tapp (2017) s’entendent tous concernant inclure dans la definition meme comment s’inscrire sur upforit d’la laicite ces deux principes : le principe de separation et Le concept de neutralite. Notre ministre Simon Jolin-Barrette lui-meme definit la laicite a l’article 2 une loi 21 comme impliquant ces deux principes.
A quoi peut servir l’opposition manicheenne que madame Sirois voudrait beaucoup introduire? Quand on se rapporte a la conception « francaise » qui n’implique aucune obligation de neutralite, l’Etat va intervenir dans notre vie des gens et favoriser, en plus de la laicite des institutions, la secularisation en societe. Il pourra donc imposer des interdits a toutes les dames qui souhaiteraient librement mettre le foulard.
Notre religion comme initiative ou tel identite ?
Il est une nouvelle opposition manicheenne souvent vehiculee qui oppose bien une fois la conception « francaise » et la conception « anglophone ». Ainsi, meme si Helene Buzzetti reconnait qu’il existe des francophones qui sont contre la loi 21 et des anglophones qui sont Afin de, elle ecrit :
« Les francophones ont tendance a considerer la religion tel une idee aussi que des anglophones l’envisagent plutot comme une identite. Une ideologie, qu’elle soit religieuse ou politique, est en mesure de etre critiquee et pourra aussi etre limitee dans son expression. C’est i§a qu’a voulu exprimer Francois Legault en comparant le motocross musulman a 1 chandail du Parti liberal. Mes anglophones ont raille ce parallele, car pour eux la foi est une identite si profonde qu’elle s’apparente a une condition objective, donc inalterable. Pas plus qu’il ne viendrait a l’esprit de quiconque d’exiger d’une personne noire qu’elle cache la couleur de sa peau pour aller travailler, on ne saurait, selon une telle logique, demander a une musulmane de renier une foi en retirant le foulard. Pour des uns, on ne nait gui?re croyant, on le devient. Pour nos autres, on est croyant. Pour des uns, il s’agit d’un choix. Pour des autres, d’un etat. »
Si diverses personnes concoivent la religion tel une affaire de croyance personnelle detachee de leur identite de groupe, d’autres ont un ratio different a la religion. Ils la vivent comme votre marqueur identitaire d’appartenance communautaire. Selon la premiere conception, la religion reste comprise et interpretee comme le service d’une adhesion intellectuelle individuelle resultant juste du simple travaux de leur liberte de conscience. Les regroupements paraissent pour eux possibles dans des lieux de culte, mais il s’agit d’associations d’individus vivant un religion d’abord et avant bien en prive. On note aussi une conception semblable en religion en societes historiquement catholiques, mais qui se seront progressivement affranchies du pouvoir oppressant de l’Eglise. A l’oppose de votre opinion, plusieurs comprennent la religion tel dit une source d’identite ethnoculturelle.