Communiquer avec un dement n’est jamais chose facile. La possibilite du malade ne semblent pas ceux du soignant, ils paraissent a Notre fois amoindris, augmentes, differents.

Communiquer avec un dement n’est jamais chose facile. La possibilite du malade ne semblent pas ceux du soignant, ils paraissent a Notre fois amoindris, augmentes, differents.

Si donc on veut aborder le probleme d’une communication avec la question dement il faut essayer de comprendre cela se marche dans l’esprit necessaires des acteurs de cette retrouve. C’est a votre prix qu’on saura determiner une strategie qui permette d’ameliorer l’efficacite et surtout la qualite d’la relation.

Il convient a bien prix conserver en tronche que le dement communique. Il suffit pour s’en convaincre de regarder des dements entre eux. Ils se parlent, ils se repondent, et ils le font sur le ton d’la conversation normale. Ce qu’ils disent n’a aucun sens pour nous, et il est probable qu’il n’en a pas davantage Afin de eux. Cependant ils se parlent, ils prennent du plaisir a se parler, et bien se marche comme s’ils se comprenaient. L’impression qu’ils nous donnent est qu’ils parlent une langue etrangere que nous serions des seuls a ne pas saisir. Ce qui nous arrive alors est un peu de meme nature que devant, precisement, des etrangers : l’architecture des langues est differente de l’une a l’autre, et cette difference temoigne des differences de vision de l’univers ; par exemple en francais ils font 2 genres : masculin et feminin ; claque que l’allemand connaisse le genre neutre signifie quelque chose de totalement different dans la conception des trucs. Il se va que notre difficulte avec le dement soit, au moins partiellement, de meme nature.

CE QUI SE PASSE DANS L’ESPRIT DU DEMENT

Le processus dementiel modifie le comportement du malade. Mais ces modifications seront de deux ordres : la plupart paraissent liees a la deterioration ; elles sont ineluctables et irreversibles, et il n’est guere efficace de vouloir lutter contre ; d’autres paraissent des reactions psychologiques a votre deterioration ; ces troubles, reactionnels, paraissent susceptibles d’etre grandement ameliores.

Il va falloir distinguer les deficits et les productions. Notre cerveau du dement cesse de fabriquer diverses informations (deficit) mais y en fabrique d’autres (productions). C’est un brin cela se passe chez ce thi?me qui delire : depuis une diminution en pensee normale (deficit) qui est remplacee via une pensee pathologique (le delire). C’est pourquoi il est si difficile de traiter un delire : les medicaments ne peuvent guere agir selectivement, et tout ce que nous savons faire c’est diminuer la quantite globale de pensee produite, la mauvaise mais aussi la bonne.

La deterioration intellectuelle :

La perte progressive des fonctions cognitives est le c?ur du processus ; il est donc ineluctable et irreversible. Il est naturellement complexe de savoir et cela se passe dans l’esprit du dement, ainsi, de quoi est faite cette perte des fonctions cognitives. Neanmoins, au fond ceci n’a gui?re tellement d’importance ; disons toutefois que si la seule fonction alteree etait Notre memoire cela suffirait a expliquer le tableau observe. A condition de se mettre d’accord sur votre que c’est que J’ai memoire.

Au langage courant nous appelons « memoire » J’ai seule capacite a stocker et retrouver des souvenirs. Mais la memoire est une fonction bien plus complexe, qui comprend egalement l’ensemble des fonctions permettant de travailler i  propos des souvenirs ; ainsi dans la memoire d’un ordinateur depuis les documents que j’ai envie conserver, mais depuis aussi les logiciels qui permettront de le faire fonctionner. Pour retrouver 1 souvenir il faut l’avoir memorise, mais il faut aussi savoir que le souvenir existe, savoir ce qu’est un souvenir, connaitre ce qu’est le langage, connaitre qu’on existe, etc. L’amnesique, la question qui possi?de perdu ses souvenirs mais nullement ses fonctions intellectuelles reste tres generalement un hysterique.

J’ai chute des fonctions cognitives engendre un certain nombre d’incapacites ; notamment : 1 : Incapacite a se souvenir : c’est la part la plus apparente, mais pas necessairement la plus grave : la question perd le materiel qui faisait sa propre histoire. Rappelons ici qu’il existe une difference entre la memoire episodique, qui est celle des evenements d’la vie du sujet (ce qu’il a fera l’annee derniere) et la memoire semantique, qui reste celle des savoirs qu’il a acquises (quelle est la capitale d’une France). Avec l’age la memoire episodique se perd toujours un tantinet chez ce thi?me normal, alors que la memoire semantique se maintient bon nombre plus ; le dement de type Alzheimer perd des 2, meme si la premiere reste plus atteinte que la seconde. 2 : Incapacite a effectuer des operations ; c’est la perte des praxies : pour manger il faut avoir en memoire ce qu’est un aliment, une fourchette, une bouche, une sensation de faim. Notre dement cesse de manger parce qu’il ne reconnait plus les aliments, ou parce qu’il ne sait plus interpreter la sensation de faim (comme le nouveau-ne). 3 : Incapacite a reconnaitre ; c’est la perte des gnosies : reconnaitre un visage est une operation complexe, qui met en jeu les fonctions mnesiques nos plus subtiles : Afin de reconnaitre la figure du voisin, je n’ai inutile d’analyser l’image que je vois ; je peux meme le reconnaitre de dos. La chute wamba en ligne du sens de reconnaissance des visages (prosopagnosie) est frequente chez le dement, ainsi, c’est pourquoi il arrive souvent qu’il reconnaisse le visiteur Di?s Que J’ai conversation s’engage : votre qu’il reconnait, c’est votre voix. 4 : Incapacite a s’orienter : pour connaitre la date on doit se souvenir de la suite des jours, on doit savoir qu’il y a une date.

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