J’estime qu’il n’y a aucun commune mesure entre les souffrances un moment present et Notre gloire qui va etre revelee pour nous.
En effet, la creation attend avec impatience la revelation des fils de Dieu. Car la conception a ete soumise au i?tre capable de du neant, non aucune le plein gre, mais avec celui qui l’a livree a votre i?tre capable de. Pourtant, elle a garde l’esperance d’etre, elle aussi, liberee de l’esclavage de la degradation, Afin de connaitre la liberte en gloire donnee aux bambins de Dieu.
Nous le savons bien, la realisation tout entiere gemit, elle passe via des douleurs d’un enfantement qui dure i nouveau.
Et elle n’est nullement seule. Nous aussi, en nous-memes, nous gemissons ; nous avons commence a recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et Notre redemption de notre corps.
Car nous avons ete sauves, mais c’est en esperance ; voir votre qu’on espere, ce n’est plus esperer: ce que l’on voit, comment peut-on l’esperer i nouveau ? Mais nous, qui esperons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec perseverance.
Est-ce parce qu’ils ne semblent jamais passes et ne passeront pas via les douleurs de l’enfantement que les hommes d’Eglise semblent des fois prendre si en gali?re en consideration ces versets de l’Epitre a toutes les Romains ?
Peut-etre faut-il etre soeur, ainsi, tante, pour des comprendre pleinement. L’enfantement ! Passage douloureux s’il en reste ! Toute tante se souvient de l’angoisse diffuse qui l’a habitee tandis que grandissait en elle son enfant : « Il faudra bien qu’un jour il fai§on de moi ! » Entre Notre reticence a faire entrer dans un monde violent le tout-petit avec lequel elle est en symbiose totale pendant neuf mois et l’impatience de decouvrir son visage et d’entendre le premier cri, la femme enceinte passe par des sentiments ambivalents : plenitude, lassitude due a la fatigue et aux contraintes une grossesse, emerveillement devant nos soubresauts de son enfant dans le coeur, crainte de votre passage redoute et imprevisible de l’accouchement… Une future maman passe avec toute une panoplie de ressentis possibles, tout autant que paraissent variees des tournures possibles que prendra votre accouchement-la, i chaque fois unique et inedit.
Notre parallele que dresse ici Jean avec la survenue du Royaume de Dieu me semble donc particulierement fort avise. Car nous l’oublions bien trop en une telle vie : une osmose – ou non – avec la realisation montre n’est que provisoire. Nous sommes partie prenante de votre composition, nous sommes en son coeur, au point que beaucoup ont votre sentiment fausse que c’est la leur patrie permanente, ainsi, l’Eglise n’echappe gui?re a cette erreur de jugement quand elle surinvestit ses batiments et le zele pastoral concernant se survivre a elle-meme, ce qui n’est pas beaucoup plus louable que d’accumuler des possessions terrestres Afin de se croire a l’abri avec des greniers personnels bien remplis. Nous devrions bien plutot, en tant que chretiens, aspirer a une veritable patrie et la reclamer avec c?ur et en gemissant a notre Pere, le supplier que son Royaume de justice advienne enfin ! Car qui peut, en tant que chretien sincere, se satisfaire de votre monde ou regnent le pouvoir de l’argent, l’injustice sociale criante entre nos deux hemispheres et au c?ur meme de des societes d’opulence ? Lequel pourra rester indifferent au fait qu’il y ait tant et tant d’enfants ainsi que femmes victimes d’asservissement, l’illettrisme et de violences de par un chacun ?
Il semble beau et consolant de voir quelqu’un s’investir pour les droits de l’homme et l’eradication en faim dans une telle planete qui produit pourtant beaucoup assez Afin de nourrir n’importe qui, c’est aussi, tout le monde, notre devoir d’etre humain le plus absolu. Mais ce qui n’est nullement suffisant lorsqu’on a l’Evangile cheville au corps. Encore faut-il croire en une telle Parole jusqu’au bout, ainsi, esperer contre toute esperance que votre terre d’injustice prenne fin, non pas en se transformant en regne de paix et d’equite, i§a ne va i?tre jamais possible du fait que le peche est intrique dans la chair de l’homme « glaiseux ». Non, il faudra avant bien, si l’on est votre authentique chretien, s’arracher a l’amour du monde concernant esperer le seul regne de justice possible : l’avenement une terre nouvelle sous les cieux nouveaux qu’inaugurera le Christ en son retour glorieux. Voila votre que nous devons ambitionner quand nous prions « que ton regne vienne ! ». Ne point le chuchoter du bout des levres seulement en esperant conserver neanmoins chaque pierre de ses possessions materielles, non, nous nous devons de reclamer au Pere l’avenement de le veritable Royaume en dit prets a bien quitter pour y parvenir, pour que justice soit faite, ailleurs que sur votre composition au i?tre capable de du Mauvais, tout le monde les oublies de l’opulence !
Alors oui, l’enfantement aboutira : l’integralite des rachetes de l’esperance ainsi que la justice divine resplendiront dans leurs corps de gloire, et pour l’eternite. Et chacun comprendra que cette premiere composition n’etait que la matrice de notre felicite eternelle. Sommes-nous donc des f?tus timores qui ne veulent gui?re quitter le sein de un maman, en nous cramponnant desesperement a une telle terre qui se meurt de toute maniere ?
Image : Naissance de saint Roch, retable de St. Lorenz, Nuremberg, XVe
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