Que se passera-t-il lorsque les humains auront mis https://datingmentor.org/fr/brazilcupid-review/ au point des machines capables de faire, sans aucune erreur, toutes les taches pour lesquelles elles ont ete programmees, y compris la conversation et l’amour ?
L’homme est partage, plus que pas, entre des deux desirs qui l’habitent de les origines: le desir d’emprise qui l’a conduit, au fil des millenaires, a controler toujours plus le environnement par technologies interposee, au prix quelquefois de vouloir reduire ses semblables au statut de simples machines ; et le desir de reciprocite, qui lui fera parfois accorder a des objets l’attention et le respect normalement dus a des etres humains. Aussi, commande de panique, plusieurs penseront qu’il vaudrait plus se debarrasser des machines devenues imprevisibles… tandis que d’autres decideront de leur apporter leur liberte, ainsi, de les considerer comme une nouvelle categorie du vivant. Mais tous vont i?tre en realite partages entre ces deux souhaits contradictoires et opposes, dont le caractere complementaire n’aura jamais ete aussi evident. Telle est la fable que nous raconte la serie televisee suedoise Real Humans (en francais 100% Humains), dont la toute premiere saison s’est terminee en en juin 2013.
L’idee de fabriquer une creature qui lui ressemble a i chaque fois fascine l’etre humain. Elle a alimente la legende – tel celle de Galem dans la tradition en cabbale -, le roman – en particulier le fameux Frankenstein de Mary Shelley – et bien entendu le cinema, avec certains films cultes, comme Metropolis[1], Mondwest (Westworld)[2], I Robot[3], Blade Runner[4], et evidemment la serie de Terminator[5]. Mais en dehors des ?uvres qui font du robot votre personnage central, rares sont les films de Science Fiction qui n’en comportent nullement, et qui n’abordent gui?re lateralement les problemes qu’ils posent : difficulte de distinguer un robot humanoide d’un humain, perfection d’une creature qui possi?de une memoire sans faille et une logique a toute epreuve, capable d’accomplir les taches nos plus difficiles sans faire d’erreur, sans jamais s’enerver ni paniquer, et meme capacite de preserver une extreme humanite au sein des situations les plus inhumaines – a condition naturellement qu’il ait ete programme au sein d’ ce but. Inutile d’insister plus, nous comprenons que concernant Quelques, le robot soit l’avenir de l’homme…
Mais quel avenir ? Est-ce celui que ne manqueront aucun nous promettre des fabricants de ces robots ? Ou encore celui que ceux qui les utiliseront tisseront avec eux ?
Un laboratoire d’une relation homme-robot
Par Quelques cotes, le monde de Real Humans est totalement irrealiste : on y retrouve des voitures, nos aspirateurs, nos grille-pains, nos armes a feu, et meme, un vieux portable a fil et a cadran chez la mere de l’un des personnages. Or si des robots humanoides comme ceux de Real Humans existent 1 jour, ils vivront – et des humains avec eux – dans un monde bien different de celui d’aujourd’hui. Ils ne seront gui?re obliges de passer l’aspirateur, de conduire la voiture et d’aller au supermarche avec la carte bancaire de leur proprietaire pour y faire ses courses. Notre difficulte de concevoir 1 robot humanoide autonome et multitache est telle que maints robots destines a accomplir une tache unique auront deja transforme une vie quotidienne avant qu’il n’apparaisse. Nos aspirateurs glisseront seuls sur le sol a Notre recherche de la poussiere, des voitures se deplaceront seules, guidees par des cameras et un GPS, des placards et les refrigerateurs communiqueront entre eux et avec le supermarche sans que nous soyons obliges d’envoyer votre robot humanoide Realiser les courses a une place en lui confiant notre carte bancaire, etc. Cela s’appelle le web 3.0, mais aussi la toile des objets. Il fera suite au internet 1.0, dans lequel chacun a l’occasion d’envoyer des messages au monde entier, ainsi, au web 2.0 – encore appele web communautaire – dans lequel l’integralite des recepteurs d’un message peuvent interagir entre eux de facon a creer votre forum, ou une communaute…
Mais si cette serie decide d’ignorer a ce point les etapes previsibles du progres technologique, c’est pour s’attacher a 1 seul nouvelle aspect des trucs : la relation que les humains pourront etablir, et entretenir, avec des creatures artificielles qui leur ressemblent.
