Notre genetique nous renseigne i propos des parentes entre les especes et nous explique l’origine de caracteres nouveaux chez nos etres vivants.
L’homme, comme la majorite des primates, est trichromate. Ca signifie que sa retine est dotee de trois types de pigments qui absorbent la lumiere. Ce seront ces melanges de lumieres de longueurs d’onde plusieurs qui donnent nos couleurs, obtenues apres des cascades d’evenements moleculaires qui traduisent l’excitation des cones. Ceci fut vu plus tot, ainsi que les proprietes de la synthese additive en lumiere.
La plupart des mammiferes sont dichromates (possession de deux pigments), bien qu’il y a des mammiferes nocturnes ne possedant qu’un seul pigment. Notons qu’a l’inverse, les poissons, des reptiles ou des oiseaux qui ont quelquefois quatre pigments et vont pouvoir detecter la lumiere ultraviolette. La trichromatie des primates semble donc inhabituelle. Nous etudierons donc ici la probable origine de la trichromatie chez les primates, qui semble pouvoir https://datingmentor.org/fr/happn-review/ s’appliquer a l’homme.
Tout d’abord, decrivons des points communs et des differences entre les proteines pigments. Le pigment S, de courte longueur d’onde, a un maximum d’absorption d’une lumiere autour de 430 nanometres (correspondant a du bleu), le pigment M, de moyenne longueur d’onde, autour de 530 nanometres (correspondant a d’un vert), ainsi, le pigment L, de grande longueur d’onde, autour de 560 nanometres (correspondant a de ce rouge).
Les pigments M et L se ressemblent bon nombre.
Dans les faits, en plus de leur proximite d’absorption dans le domaine du visible, leur faible difference de sensibilite spectrale est due a des substitutions de seulement 3 des 364 acides amines qui nos composent. Sans compter que, nos genes les codant sont a proximite l’un de l’autre concernant le chromosome X. Cette position sur un chromosome sexuel est conforme a ce que nous connaissons du daltonisme.
Notre gene du pigment S, quant a lui, se situe sur le chromosome 7. Sa sequence d’acides amines le distingue bon nombre des pigments M et L. Sachant que limite l’integralite des vertebres ont des genes dont les sequences paraissent amis du pigment S humain, nous pouvons en deduire qu’un pigment sensible a toutes les courtes longueurs d’onde reste un parami?tre ancien de la vision des couleurs.
Les premiers mammiferes qui ont votre lien de parente direct au milieu des reptiles mammaliens – possedant quatre types de cones sur leur retine – etaient des petits animaux discrets et nocturnes. Les dinosaures qui dominaient la planete etaient de grands predateurs pour eux ; ils vivaient aussi caches. En s’adaptant a des conditions de life nocturnes, leurs yeux ont surtout privilegie la sensibilite des batonnets plutot que la vision des couleurs. Leur retine a alors perdu deux types de cone.
On voit 65 millions d’annees, la disparition des dinosaures a permis l’affirmation des mammiferes via des territoires Sans compter que qui plus est grands. Leur evolution a fait naitre un groupe auquel appartenaient nos ancetres des humains et des primates actuels de l’Ancien Monde. Ces premiers primates ont adoptes un mode de vie arboricole et donna une place importante a toutes les fruits dans leur alimentation. Pour percevoir le contraste entre les fruits et des fleurs du feuillage environnant, un seul pigment sensible aux grandes longueurs d’onde est insuffisant pour distinguer les contrastes entre nos regions vertes, jaunes et rouges du spectre. L’evolution a fait le travail et a rei§u aux mammiferes un cone supplementaire concernant un retine.
Parmi nos primates, nous pouvons distinguer deux sous-groupes : ceux de l’Ancien Monde, (ces derniers s’apparentent aux hommes par la position de leurs genes permettant la vision des couleurs sur leurs chromosomes), et ceux du Nouveau Monde. Voyons De quelle fai§on, avec des evolutions plusieurs, ces deux sous-groupes ont pu acceder a Notre trichromatie.
Avant tout, notons que ces deux lignees ont commence a diverger depuis environ 150 millions d’annees, au cours de la separation progressive de l’Afrique ainsi que l’Amerique du Sud. Leur isolement genetique aurait ete complet on voit 40 millions d’annees.
Mes primates de l’Ancien Monde paraissent trichromates. Cette faculte reste independante de un sexe. Une hypothese avancee Afin de expliquer le origine est qu’un gene de pigment de grande longueur d’onde aurait ete duplique concernant un seul chromosome X (ceci est une rare erreur de recombinaison), puis que des mutations successives sur le materiel genetique seraient a l’origine des deux pigments M et L limite identiques.
Chez les primates du Nouveau Monde, au contraire, seules nos femelles ont la possibilite de etre trichromates. Ceci reste du au fera qu’en plus du gene de courtes longueurs d’onde S, ces primates ne vont pas pouvoir posseder qu’un seul variant du gene parmi nos trois alleles qui existent. Ce variant du gene de grande longueur d’onde etant localise via le chromosome sexuel X, seules des femelles pourront posseder simultanement deux variants divers du gene. Les existences de ces alleles sont les consequences de mutations ponctuelles successives.
Enfin, notons que en deux cas, le phenotype obtenu a confere un avantage selectif reellement important i propos des dichromates, car ce nouveau caractere permettait de mieux distinguer des fruits murs des feuillages, entre autre.