Notre Simca 5 reste presentee en 1936 dans l’usine de Nanterre de Simca. Correctement que fabriquee sous licence Fiat, elle est presentee 3 mois avant sa s?ur la Fiat 500 Topolino A. La Simca 5 pantalon produite a 46 472 exemplaires de 1936 a 1949, avant de subit 1 important restylage ainsi que s’appeler Simca 6. Elle fut disponible en votre carrosserie berline 2 places, mais egalement fourgonnette et decouvrable. Alors pourquoi cette version Simca? A l’epoque deja, il etait question de protectionnisme automobile et une fabrication locale etait utile. Ce ne fut d’ailleurs pas le cas que d’une France, puisque une telle « petite souris » eut aussi droit a une production en Allemagne, chez Fiat-NSU, en Pologne chez Fiat-Polski et prochainement, en Inde.
Voiture developpee Afin de etre abordable, elle coutait moins de 10 000 francs en France, ainsi, 8900 lires en Italie, soit 20 mois de salaire d’un ouvrier.
Mes depassements de tarif initial ne datent jamais des Tata a 3000 euros ou des Dacia a 5000€ puisque au cahier des charges initial, le prix vise est de 5000 lires.
Ses caracteristiques principales sont une suspension a roues avant independantes, une boite de vitesse manuelle a 4 rapports non synchronises, des freins hydrauliques a tambours a toutes les 4 roues et une batterie de 12V, Ah oui, c’est une propulsion.
Son moteur de 570 cm3 developpe Notre puissance (ou faiblesse plutot) de 12 ch, et cela grace a le poids contenu de 560 kg lui permet d’abattre le 0 a 100 en … euh… enfin ne lui permet gui?re justement puisque sa vitesse maximale reste de 90 km/h. Sa consommation bat pourtant nos records, avec un 4,55l au 100km en moyenne.
Stricte 2 places, la Simca 5 reste une Smart avant l’heure avec ses dimensions contenus : une longueur de 3,22m, une largeur de 1,35m et une hauteur de 1,4m. Le plus surprenant pourtant est la position de conduite, au ras du sol, qui me rappelle plus celle d’une Caterham que celle d’une Smart.
Et pourtant, votre Simca 5 ou plutot une telle Fiat 500 Topolino aurait pu etre totalement differente.
Nee en volonte du Duce au debut des annees 30, qui voulait offrir un vehicule populaire aux italiens, (Hitler n’a rien invente), c’est le groupe FIAT, et le fondateur Giovanni Agnelli qui fut charge de developper une berline dont le tarifs ne devait pas depasser 5000 lires.
Les bureaux d’etude de Fiat etant deja beaucoup charges, Agnelli debaucha l’ingenieur Oreste Lardone qui avait deja etudie un prototype de petite voiture chez Italia. Depuis 1915, Fiat avait pourtant deja etudie quelques vehicules populaires, mais qui ne depasserent nullement le stade de prototype.
Il y eut en fera 2 courants pour cette voiture : d’un cote les partisans de l’utilisation de techniques eprouvees, et de reprise d’elements de modeles Fiat existants, et de l’autre, ceux emmenes par Oreste Lardone, qui etaient partisan d’une nouvelle architecture a traction.
Pour Lardone, la voiture devait etre une 4 places et etre propulsee par un bicylindres de 500 cm3 refroidi par air. Son premier prototype fut pret a l’ete 1931.
Vint le grand jour des premiers essais routiers. A une telle occasion, Lardone, le pilote d’essai et Agnelli, impatient d’annoncer la belle nouvelle au Duce prirent place dans la voiture. Apres deux kilometres concluant, la voiture entama la montee du Cavoretto. Neanmoins, sans doute du fait d’une fuite de carburant, un debut d’incendie forca des occupants a abandonner le vehicule. C’en est trop concernant le senateur Agnelli qui voyait la s’echapper une bonne occasion de marquer des points aupres de Mussolini. De rage et depit, il congedia sur le champ Lardone, ainsi, jura qu’il ne s’aventurerait plus dans la voie technique sans issue qu’etait J’ai traction…
Le projet vegeta ensuite jusqu’en 1932. En cause, le minimum d’entrain des ingenieurs Fiat qui etaient persuades que l’alternative pronee par Lardone etait Notre solide.
En octobre 1932, Mussolini visita l’usine a Turin et ne manqua pas d’interroger lourdement Agnelli via l’avancement des travaux. L’ingenieur Antonio Fessia en charge du vehicule jusqu’a la, en laissa les rennes au jeune ingenieur Dante Giacosa. Mais ce n’est qu’en 1936 que la voiture sortira des chaines en France et en Italie, soit 2 annees avant la Coccinelle voulue via Hitler.